vendredi 1 avril 2016

Lé gars du Kaptain Boonz'

+++Wé, c'est moi, Boonz Krakrotul, kaptain du Frakassor, fléau des marounes du casque rouge, boss du rok des dingues, terreur d'eul creuvoir!

Des snots comme toi j'en ai vu un paquet. Des bons gars, qui tronçonnent, gueulent et tirent en l'air. Des bons boyz avec des tripes. Ils passent, et ils meurent. Des spores partout après, du squig comme s'ils en sortaient de mon cul, et vlan, de nouveaux boyz. On meurt pas : on pope et après on est encore plus nombreux. Wé, je sais, je suis super ruzé. C'est pour ça que c'est moi le boss. ça et la pince.

Eul'prof a failli être mekaniak tellement il connaît de trucs. Malheureusement la plupart de ses enseignements sont faux, mortels, ou les deux. Seul son squig dentiste de compagnie, Arrach'den, continue à l'écouter amoureusement.

Wé, tu voudrais être boss à ma place. C'est qu'il est kool mon rok. Y a de l'air, des zarènes, la plus grosse décharge du secteur. Et mes gars ont récupérés la bête bizarre. Wé, elle a l'air trop badaz. Ptet bin que quant on l'aura sorti de la glace on te mettra devant, avec ton kikoup, voire si t'es aussi balaiz que tu le dis.



Boonz explique à Rork "Fêleur" qu'il n'a pas vraiment besoin de toutes ses dents pour continuer son chemin sur son territoire. Pis ça repousse vite chez ces saletés de Bad Moon.

+++Tu dis que si j'étais ruzé j'aurais pas laissé ces zumains du Mélenkoli me fauchaient un techno truc ? T'appel comment déjà? Eurk ? Ben maintenant ça sera Eurk deux dents. T'as pas compris? Approches, je vais t'expliquer l'histoire du squig dentiste et du Bad Moon...

Rork "Fêleur" Gol'Den, boss Bad Moon plein d'amour Oldhammerien

samedi 19 mars 2016

Le Nabab... les règles.

Mes parties d'escarmouche de ces dernières années ont été motorisées sur un système maison, d'abord conçu pour la guerre des gaules, d'où son nom, De Bello Gallico (DBG). 
Partie DBG Germains contre Gaulois de la première version, pour ceux qui aiment les cheveux longs.

En quelques mots, le système tourne par une alternance des joueurs à chaque figurine, chacun faisant faire tir et mouvement, dans n'importe quel ordre, à ses combattants. Des tirs défensifs peuvent interrompre le tour d'un joueur, en réaction à des mouvements. Enfin les officiers peuvent déclencher des manœuvres d'envergure, permettant d'activer plusieurs figurines d'un coup, mécanisme repris du jeu développé par GW pour LoTR.
Autre particularité, les armes de tir ont une portée plus conséquente, et le jeu dans sa version "moderne" demande pas mal de couverts.

Le jeu tourne bien jusqu'à une vingtaine de figurines, après on peut monter facilement jusqu'à 30-40, mais les tours ralentissent, la présence de pions pour signaler qui a tiré et qui ne l'a pas fait devient indispensable et un peu plus lourd. Les parties restent rapides, et font beaucoup appel à du micro-management, plus qu'à du déplacement de blocs.

Le premier document, les REGLES, présente le moteur principal en 6 pages, les 4 suivantes étant des listes de compétences et de manœuvres.

Le second présente les listes de MATERIEL utilisé par les pioupious en 5 pages, et une page récapitulative des tables utilisées.

Manque ici encore les listes de troupes - rédigées pour un univers de SF différent, mais que je fais au fur et à mesure pour Nabab, en les incluant dans les scénarios.

dimanche 13 mars 2016

Le Mélancolie, prospecteur de l'amas de Voltz

Oui, le Mélancolie volait, malgré les trous.
Non, il n'était pas à vendre.
Oui, c'était sans appel, et Gros Zurg pouvait arracher des bras si besoin est pour faire passer le message.

C'est que malgré les pertes de pressions, les problèmes avec Boonz le Korsair, les reventes quasi sans bénéfices et le ferraillage m**dique dans les évacuations des eaux usées des station industrielles, Jokie aimait le Mélancolie, son cargo de spatial de 11° zone.
Comme il avait aimé sa femme, avec un regard affectueux qui transformait les défauts en détails attachants. 
Dans la banlieue de Sorr'Kerr, le port franc de l'Amas de Voltz, Jokie explique en détails son mode de facturation à un client mécontent.
Le Mélancolie et lui avaient écumé tous les astroports du système et des environs, tant bien que mal, survivant à tous les coups durs et réunissant petit à petit une équipe de choc, les meilleurs prospecteurs et ferrailleurs du système.

Oncle Bartus protège la navette Sphecidae 1 avec son calibre 35, après une beuverie ayant (encore) mal tournée, en attendant le retour du reste de l'équipage.
Bartus, dit l'Oncle, était une ancienne racaille des bas-fonds, connu de toutes les prisons de Burgundia pour sa grande gueule et ses défroques d'esclave minier. "Le fond [de la mine], c'est ma maison" l'entend t'on souvent dire. Jokie le prendrait pour un mythomane, s'il n'avait pas déjà vu le vieux en compagnie de relations louches du TSU. C'est son réseau dans les organisations occultes de l'industrie qui permet au Mélancolie de revendre les plus grosses pièces, sans passer par les agréments du Mechanicus et les taxes planétaires.

Ganelius Mecanocrate repense avec nostalgie à son premier export de données liquides.
Ganelius a été croisé dans un établissement tendancieux de Sorr'Kerr, en train de noyer ses problèmes dans de l'huile de première pression. Il avait du fuir le Mechanicus après avoir proposé une modification trop audacieuse du STC de réacteur à plasma Tokamak 40. Remplacer le tore magnétique par une boucle d'Escher était inacceptable pour son magos, et méritait un formatage rapide et total.
Embauché à bord du Mélancolie avec son serviteur, Ganelius assure le direction mécanique et électronique du vaisseau, et la restauration du matériel récupéré. Officiellement, du moins. Car officieusement Ganelius continue de renseigner les forges des Trois Parques sur ce qui se passe dans l'Amas de Voltz : c'est ainsi que le Mechanicus a pu retrouver de très anciennes reliques, là où ne vont que les prospecteurs de l’extrême.

Gros Zurg manutentionne crânement plusieurs tonnes de xilo-plutonium, et d'une main encore. Gros Zurg kontent! 
 Gros Zurg aimait beaucoup les machines quant il était encore humain. Trop, même sur un monde forge. Sa dernière étreinte avec un pot d'échappement de Rhino a été surprise par un techno-prêtre horrifié, qui l'a condamné à la castration mécanique. Zurg a demandé à ce que sa peine soit commuée en transformation en serviteur car "Zurg aime machine beaucoup". Son vœu fut exaucé, et il est vrai qu'on ne voit pas trop la différence, tant Zurg était déjà *spécial*. Gros Zurg est maintenant affecté au service de Ganelius, qui essaye de ne pas trop exposer ses parties mécaniques en sa présence : il trouve que le serviteur le regarde parfois un peu trop fixement.


Farzil vient expliquer à un technicien de l'astroport pourquoi le contrôle technique de la navette est réussi.
Farzil se prétend ancien arbites, ainsi que diplômé de xéno-biologie et ancien de la confrérie de l'Etoile. Il serait parti, selon lui, au moment où les pirates ont commencé à donné dans une nouvelle drogue particulièrement dangereuse et, dit'il dans un murmure et en faisant le signe de l'Aquila, "hérétique". Alternant brutalité et mièvrerie suspecte, Farzil est évité par la plupart des membres de l'équipage. Sa capacité a abattre un être vivant à 100 mètres en tirant à la hanche en fait toutefois un choix précieux pour Jokie pour sa prochaine mission.

En effet le Mélancolie et ses hommes s'apprêtent à rendre visite à l'effroyable Kaptain Boonz, la terreur verte des marchands du système, et l'heureux propriétaire d'une décharge comme seule les orks en ont. Une décharge prête à piller, pour qui est assez fou ou désespéré...

lundi 29 février 2016

Magna Carta Uraniferum

Dès 715M40 le corps des Exploratores de l'Adeptus Mechanicus repéra plusieurs filons de radio-éléments rares sur Burgundia, dont le précieux Uratritium. Renseignés par un prospecteur corrompu de l'Omnimessie, plusieurs officiers de la Croisade Honorem achetèrent à bas prix les terrains les plus riches et constituèrent les premières sociétés minières de Burgundia. Les prisonniers de guerre de la Croisade fournirent une main d'oeuvre immédiatement taillable et corvéable, et l'exploitation démarra rapidement.
La Magna Carta est le résultat de négociations ardues avec le Mechanicus, et occupe une quarantaine de mètres linéaires d'archives à elle toute seule. Ce n'est rien, toutefois, à côté des avenants et des Grandes annexes, Annexes préparatoires et documents de la Loge permanente des quotas miniers, accumulés au fur et à mesure des siècles. Le tout occupe plus de 70 kilomètres de rayonnage de la spire mémoriel de Lingones IV, dupliqués dans les archives sectorielles et, selon la rumeur, sur Terra, Mars et auprès du conclave des Trois Parques.


La manœuvre ne fut pas du goût de l'Adeptus Mechanicus, et en particulier des Magos des Trois Parques, un système abritant trois puissants mondes-forges. Un conflit larvé éclata, très handicapant pour le développement de la colonie. Alors que la Croisade Honorem avait été dissoute et ses constituants éclatés entre nouveaux territoires, le Mechanicus mit en place un blocus militaire de Burgundia. Un conflit majeur faillit éclater, et le gouverneur sectoriel dut intervenir pour arbitrer la situation, non sans quelques morts préalables.
La Magna Carta Uraniferum est le résultat de cette médiation tendue : les aristocrates de Burgundia ont gardé les droits d'exploitation miniers, mais doivent écouler leurs stocks auprès des mondes forges des Trois Parques. Une loge comprenant tous les acteurs est chargé annuellement de fixer les prix, sous le regard de l'Administratum.

Ces négociations sont au cœur du travail du gouverneur Salazar, l'actuel dirigeant de la planète. Depuis quelques années les Trois Parques ont réussi à faire baisser les tarifs, et les conditions de vie des Burgundiens commencent sérieusement à se dégrader.
L'arrivée de Salazar avait pourtant amené beaucoup d'espoirs : né sur le monde de Tyran, c'est un familier du Mechanicus, et membre d'une richissime famille. Ces atouts lui gagnèrent rapidement le surnom de "Nabab de Tyran".
Quoique lourdement réprimé ces dernières années, le Techno-syndicat Uratritium continue à agiter les sous ruches ouvrières de Lingones IV.

Hélas, la situation ne s'améliora que quelques années. Aujourd'hui les émeutes des populations ouvrières se font de plus en plus courantes, et le gouvernement planétaire semble pris en otage entre le peuple, les aristocrates "Seigneurs des mines" et l'implacable Mechanicus.

samedi 27 février 2016

Le marteau de l'Empereur

Quoique le niveau de menace dans ce secteur ait baissé sensiblement depuis trois cents ans, l'Imperium maintient constamment sur Burgundia Prime dix régiments de la Garde Impériale, répartis sur les trois continents majeurs de la planète.
C'est une affectation peu glorieuse, qui permet en général à des unités durement éprouvées de se reconstituer en hommes et en armes loin des zones de front, tout en constituant une ultime réserve en cas de conflit à l'échelle sectorielle.

Depuis quatre ans maintenant la capitale, la ruche Lingones IV, est protégé par trois régiments originaires du fameux monde de Necromunda, les VII°, LII° et LXI°, dits respectivement les "Ambulls", les "Rats de tunnels" et les "Pieux", quoiqu'ils se donnent entre eux d'autres noms moins affectueux.
Le capitaine Engel Cruz mène les "Ambull" dans une contre attaque contre le Techno-syndicat Uratritium (TSU). Ces mineurs révoltés avaient donné l'assaut avec succès à un dépôt de munition de l'armée. Des négociations patronales généreuses avec les Seigneurs de la mine se soldèrent uniquement par un millier d’exécution, et la déportation de 50 000 mineurs avec leurs familles vers des mondes forges.


Il s'agit de trois unités d'infanterie mécanisée, surtout destinées au combat urbain, et très clairement équipées pour combattre des insurrections plus qu'une force d'invasion. Cette dernière tâche est dédiée aux sept autres régiments, issus de toute la bordure, et plus lourdement dotés en soutien d'artillerie et de blindés.



Le VII° en manœuvre dans la ruche Lingones IV - on peut apercevoir au fond le commissaire Vilius surveillant le déploiement et les réactions des hommes de la section pendant cet exercice à tirs réels. 

Ces trois unités sont maintenant sur place depuis quatre ans, et doivent bientôt être relevées. Plusieurs cas de collusion avec les gangs locaux ont déjà été relevés par l'Arbites, et signalés à l'état-major planétaire. Il en est ainsi dans de nombreux mondes de l'Imperium, et c'est en général le signe que les troupes deviennent trop liées à leur monde d’accueil pour être considérées comme totalement fidèles à l'Imperium.

La spire de la garde, à Lingones, bourdonne de rumeurs d'affectation et de manœuvres des officiers généraux pour obtenir la meilleure place possible lors de la future réorganisation. Un climat d'attente délétère a lui fini par tomber sur la troupe, qui sait qu'elle sera sans doute renvoyée dans une zone de guerre.
Le gouverneur planétaire Salazar tente de son côté de retarder ce mouvement de quelques années : il sait qu'il va perdre trois régiments enfin dotés en équipement et en troupes pour être remplacés par des unités décimées, à un moment où la situation intérieure se tend de plus en plus.

dimanche 21 février 2016

La confrérie de l'Etoile

Vouloir raconter l'histoire des confréries pirates de l'amas de Voltz revient à vouloir cartographier un champ d'astéroïdes. Les groupes se choquent, se divisent, s'assemblent, grandissent et meurent à toute vitesse. Un capitaine s'élève parfois au dessus de la mêlée, brille par un coup audacieux et attire à lui de nombreux hommes ...jusqu’à ce qu'il soit assassiné par les siens, meurt d'une collision avec un astéroïde à son retour à la base, ou soit envoyé dans le vide stellaire par la flotte impériale.

Encore plus rarement, un point de rassemblement s'établit durablement, et sert d'arrière base à plusieurs groupes, et sont dominés par de très instables équilibres de pouvoirs, avec souvent la complicité d'autorités locales, corrompues ou ayant besoin de supplétifs sacrifiables.

C'est le cas de Sorr'Ker, ou "Eul crevoir" comme l’appellent certains pirates. Courus par des mineurs demiurges en rupture de clans, une large colonie d'humains anti-impériaux, des mercenaires blood axes et des korsairs orks, l'endroit est réputé survolté, hérétique, "libéral" et mortel.

C'est dans ce cloaque bouillonnant qu'est née la confrérie de l'Etoile, il y a déjà une vingtaine d'années, un longévité très honorable dans le secteur.

Loki "Evil'rok" Bald, quartier maître de l'Astra Cambiarus, est un démiurge en rupture de ban. Son caractère exécrable et ses compétences de pugiliste lui ont vite acquis le respect de tout le monde.
Son premier meneur, Morgen Star, est un ancien capitaine de vaisseau de la marine marchande impériale, qui a organisé une mutinerie et a détourné un cargo avec moteur warp, pour l'entraîner dans la bordure orientale. Certains disent qu'il avait monté le coup pour sauver sa promise des mystérieux vaisseaux noirs qui collectent les psys dans l'Imperium, mais l'histoire est sans doute très exagérée.

Femme il y a en tout cas, tatouée sur chacun de ses pirates, sous sa forme humaine ou comme une étoile à cinq branches, qui l'incarnent bras et jambes tendus, en train de briller au firmament. Les membres de la confrérie n'en parlent guère devant les étrangers et ne tolèrent aucune provocation à ce sujet. 

Morgen Star a disparu, tué lors d'un terrible accident de bouclier de Geller il y a maintenant 8 ans. Les rares frères vivants qui ont été témoins de cet événement se renfrognent rapidement quand on les questionne à ce sujet, et on peut voir la peur passer dans les yeux de ces vétérans burinés. Son fils, Luken Star, a rapidement pris la suite après avoir tué deux prétendants à coups de gantelet énergétique ( ce qui valut trois heures de corvées de nettoyage à un troisième ambitieux, qui renonça dès lors à son défi).


Luken Star, accompagné de Finnès Valar, son précieux navigator, et de son radio de terrain, lors de la défense du hangar 39. Notez l'équipement lourd volé par ce traître à l'Imperium.
Luken Star est un pirate audacieux, rusé et paranoïaque, souvent pris à tort pour un benêt par ses interlocuteurs. Son parler haché, son caractère faussement enfantin ( joie d'arracher des membres à coup de gantelet) le font passer pour un dindon de la farce auprès des riches spiriens qui pourraient décider de louer ses services.
En effet, loin d'effectuer leurs méfaits uniquement dans l'espace, la confrérie de l'Etoile a des contacts un peu partout dans le système Burgundia et l'Amas de Voltz, et vend ses services au plus offrant. La course spatiale n'est réservé qu'aux plus grands coups, car l'entretien de l'Astra Cambiarus coûte cher, et les sorties ne sont jamais sans risques. En comparaison, jouer aux durs sur le terrain des rampants apparaît comme beaucoup plus facile.
C'est en se rendant lui-même auprès d'un client très prometteur que Luken a fait une rencontre qui allait changer sa vie - et celle de sa confrérie. Un aristo, un rat d'archives, Seraphin Januara, avait besoin de lui pour lancer un trafic de stup'. Et pas n'importe lequel. Un rêve vivant, une réalité saisissante, une puissance intense, qui allait rapidement devenir son nouveau maître.

dimanche 31 janvier 2016

Burgundia - Garde du gouverneur

L'instauration de Burgundia en gouvernorat impérial eut lieu il y a un peu plus de mille ans, quelques années après sa conquête sur la frange orientale. Comme souvent, les vétérans des régiments de la Croisade Honorem se virent attribuer des parcelles, et formèrent au sein même de la colonie des communautés.

Mais tout comme l'Imperium, Burgundia est une et indivisible. Son premier gouverneur, Carlus Temeren, ancien colonel du XIII° de Stygies, créa ainsi la garde burgundienne comme un corps d'élite auquel chaque communauté, spire ou sous-ruche devait verser son lot de combattant.

Mille ans ont vu ce corps planétaire évoluer de nombreuses fois. Les affrontements contre les xenos connurent une certaine intensité dans les premiers temps, avant l'éradication des nids d'Archéo-Banara. L'intervention de chapitres de la bordure, comme les Honored Sons, mit fin à ces affrontements et ouvrirent une nouvelle ère.  Les combats sur les marches devenant plus rares, le pouvoir s'est mis à s'inquiéter de plus en plus des menaces intérieures.

Capitaine de la garde burgundienne en manoeuvre. Notez les couleurs sable et azur de Burgundia sur les spalières.
 Aujourd'hui la garde Burgundienne répond à ces missions intérieures par une mission de propagande - l'apparat de son uniforme manifeste la pompe gouvernoral, mais aussi un rôle politique. En effet une division complète de la garde est dédiée à un rôle de police secrète : renseignement, contre agitation, répression, neutralisation. Si le citoyen burgundien ne voit sur son holo-écran que des soldats rutilants et emplumés, les meneurs ouvriers et les têtes des maisons aristocrates savent qu'il faut redouter les descentes de ces serviteurs de Son Excellence Salazar.


Le caporal Ludwig Oxer fait progresser ses hommes dans un laboratoire clandestin. La plume bleue marque son affectation à la redoutable police politique de Salazar.
Quant au nom de Burgundien lui-même, de nombreuses rumeurs courent, dont celle étonnante de la recette du Grox burgundien.