samedi 19 mars 2016

Le Nabab... les règles.

Mes parties d'escarmouche de ces dernières années ont été motorisées sur un système maison, d'abord conçu pour la guerre des gaules, d'où son nom, De Bello Gallico (DBG). 
Partie DBG Germains contre Gaulois de la première version, pour ceux qui aiment les cheveux longs.

En quelques mots, le système tourne par une alternance des joueurs à chaque figurine, chacun faisant faire tir et mouvement, dans n'importe quel ordre, à ses combattants. Des tirs défensifs peuvent interrompre le tour d'un joueur, en réaction à des mouvements. Enfin les officiers peuvent déclencher des manœuvres d'envergure, permettant d'activer plusieurs figurines d'un coup, mécanisme repris du jeu développé par GW pour LoTR.
Autre particularité, les armes de tir ont une portée plus conséquente, et le jeu dans sa version "moderne" demande pas mal de couverts.

Le jeu tourne bien jusqu'à une vingtaine de figurines, après on peut monter facilement jusqu'à 30-40, mais les tours ralentissent, la présence de pions pour signaler qui a tiré et qui ne l'a pas fait devient indispensable et un peu plus lourd. Les parties restent rapides, et font beaucoup appel à du micro-management, plus qu'à du déplacement de blocs.

Le premier document, les REGLES, présente le moteur principal en 6 pages, les 4 suivantes étant des listes de compétences et de manœuvres.

Le second présente les listes de MATERIEL utilisé par les pioupious en 5 pages, et une page récapitulative des tables utilisées.

Manque ici encore les listes de troupes - rédigées pour un univers de SF différent, mais que je fais au fur et à mesure pour Nabab, en les incluant dans les scénarios.

dimanche 13 mars 2016

Le Mélancolie, prospecteur de l'amas de Voltz

Oui, le Mélancolie volait, malgré les trous.
Non, il n'était pas à vendre.
Oui, c'était sans appel, et Gros Zurg pouvait arracher des bras si besoin est pour faire passer le message.

C'est que malgré les pertes de pressions, les problèmes avec Boonz le Korsair, les reventes quasi sans bénéfices et le ferraillage m**dique dans les évacuations des eaux usées des station industrielles, Jokie aimait le Mélancolie, son cargo de spatial de 11° zone.
Comme il avait aimé sa femme, avec un regard affectueux qui transformait les défauts en détails attachants. 
Dans la banlieue de Sorr'Kerr, le port franc de l'Amas de Voltz, Jokie explique en détails son mode de facturation à un client mécontent.
Le Mélancolie et lui avaient écumé tous les astroports du système et des environs, tant bien que mal, survivant à tous les coups durs et réunissant petit à petit une équipe de choc, les meilleurs prospecteurs et ferrailleurs du système.

Oncle Bartus protège la navette Sphecidae 1 avec son calibre 35, après une beuverie ayant (encore) mal tournée, en attendant le retour du reste de l'équipage.
Bartus, dit l'Oncle, était une ancienne racaille des bas-fonds, connu de toutes les prisons de Burgundia pour sa grande gueule et ses défroques d'esclave minier. "Le fond [de la mine], c'est ma maison" l'entend t'on souvent dire. Jokie le prendrait pour un mythomane, s'il n'avait pas déjà vu le vieux en compagnie de relations louches du TSU. C'est son réseau dans les organisations occultes de l'industrie qui permet au Mélancolie de revendre les plus grosses pièces, sans passer par les agréments du Mechanicus et les taxes planétaires.

Ganelius Mecanocrate repense avec nostalgie à son premier export de données liquides.
Ganelius a été croisé dans un établissement tendancieux de Sorr'Kerr, en train de noyer ses problèmes dans de l'huile de première pression. Il avait du fuir le Mechanicus après avoir proposé une modification trop audacieuse du STC de réacteur à plasma Tokamak 40. Remplacer le tore magnétique par une boucle d'Escher était inacceptable pour son magos, et méritait un formatage rapide et total.
Embauché à bord du Mélancolie avec son serviteur, Ganelius assure le direction mécanique et électronique du vaisseau, et la restauration du matériel récupéré. Officiellement, du moins. Car officieusement Ganelius continue de renseigner les forges des Trois Parques sur ce qui se passe dans l'Amas de Voltz : c'est ainsi que le Mechanicus a pu retrouver de très anciennes reliques, là où ne vont que les prospecteurs de l’extrême.

Gros Zurg manutentionne crânement plusieurs tonnes de xilo-plutonium, et d'une main encore. Gros Zurg kontent! 
 Gros Zurg aimait beaucoup les machines quant il était encore humain. Trop, même sur un monde forge. Sa dernière étreinte avec un pot d'échappement de Rhino a été surprise par un techno-prêtre horrifié, qui l'a condamné à la castration mécanique. Zurg a demandé à ce que sa peine soit commuée en transformation en serviteur car "Zurg aime machine beaucoup". Son vœu fut exaucé, et il est vrai qu'on ne voit pas trop la différence, tant Zurg était déjà *spécial*. Gros Zurg est maintenant affecté au service de Ganelius, qui essaye de ne pas trop exposer ses parties mécaniques en sa présence : il trouve que le serviteur le regarde parfois un peu trop fixement.


Farzil vient expliquer à un technicien de l'astroport pourquoi le contrôle technique de la navette est réussi.
Farzil se prétend ancien arbites, ainsi que diplômé de xéno-biologie et ancien de la confrérie de l'Etoile. Il serait parti, selon lui, au moment où les pirates ont commencé à donné dans une nouvelle drogue particulièrement dangereuse et, dit'il dans un murmure et en faisant le signe de l'Aquila, "hérétique". Alternant brutalité et mièvrerie suspecte, Farzil est évité par la plupart des membres de l'équipage. Sa capacité a abattre un être vivant à 100 mètres en tirant à la hanche en fait toutefois un choix précieux pour Jokie pour sa prochaine mission.

En effet le Mélancolie et ses hommes s'apprêtent à rendre visite à l'effroyable Kaptain Boonz, la terreur verte des marchands du système, et l'heureux propriétaire d'une décharge comme seule les orks en ont. Une décharge prête à piller, pour qui est assez fou ou désespéré...